Mercredi 11 Juin
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Jeudi 12 Juin
João Roberto Martins Filho est professeur du département de sciences sociales de l’Université fédérale de São Carlos. Pendant quinze ans il s’est consacré à l’étude de la période militaire brésilienne, ayant publié trois ouvrages et plusieurs articles et anthologies sur le sujet. Ensuite, il s’est centré sur l’étude des forces armées brésiliennes dans la période de l’après-guerre froide. Il a été le premier président de l’Association brésilienne d’études de la défense. Au premier semestre 2014, il occupe la Chaire Rio Branco sur les relations internationales créée par la CAPES en collaboration avec King’s College à Londres.
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Elizabeth Cancelli est professeur de l’Université de São Paulo et chercheur au Conseil national de développement scientifique et technologique brésilien (CNPq). Docteur de l’Université de Campinas, elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont O Brasil e os outros: o poder das ideias et O mundo da violência: a polícia na Era Vargas. Elle travaille dans le domaine de l’histoire sociale des idées et dans celui de l’histoire politique et sociale. Actuellement, ses recherches portent sur la Guerre froide en relation avec la vie politique et culturelle au Brésil, et sur les Droits de l’homme.
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Anthony W. Pereira est professeur au King’s College à Londres où il dirige le Brazil Institute. Il a obtenu son B.A. à Sussex University (G.B.) en 1982, son master (1986) et son PhD (1991) à Harvard. Il a enseigné à la New School, à la Fletcher School de Tufts (Tulane) et à l’University of East Anglia. En 2005, il a été professeur invité à l’Université fédérale de Pernambouc (UFPE). Son ouvrage le plus récent est Ditadura e Repressão (Paz e Terra, 2010).
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Maria Celina D’Araujo est docteur en science politique (IUPERJ), professeur en sciences sociales à l’Université catholique de Rio de Janeiro (PUC-RJ). Ses recherches portent sur le régime militaire, les questions de défense, les syndicats et les partis politiques, les années Vargas, l’autoritarisme en Amérique latine, la justice militaire, les élites et les carrières au sein du pouvoir exécutif, ainsi que les nouveaux droits.
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Tânia Pellegrini est professeur à l’Université fédérale de São Carlos depuis 1997. Elle enseigne la littérature brésilienne au département de lettres, au master et au doctorat d’études littéraires, et la sociologie de la culture au master et au doctorat de sociologie. Elle a été professeur invité de l’Université de Californie à Santa Barbara (2003), chercheur invité de l’Université de Waikato, Nouvelle Zélande (2009) et de l’Université d’Oxford (2007 et 2013). Elle est l’auteur de Gavetas vazias: Ficção e política nos anos 70 (1996) ; A imagem e a letra: Aspectos da ficção brasileira contemporânea (1999) et Despropósitos: Estudos de ficção brasileira contemporânea, en plus de nombreux articles publiés au Brésil, aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine.
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Marcos Napolitano a obtenu son doctorat en histoire sociale à l’Université de São Paulo (1999) où il est aujourd’hui professeur d’histoire du Brésil indépendant. Il a été professeur invité à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine (IHEAL), Université Paris 3 (2009). Il est spécialiste de l’histoire politique de la culture sous le régime militaire brésilien, domaine dans lequel il conduit des recherches soutenues par le Conseil national de développement scientifique et technologique brésilien (CNPq).
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Severino João Albuquerque a obtenu son PhD de littérature comparée à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill en 1984. Il est professeur de portugais de l’Université du Wisconsin à Madison où il dirige la Division of International Studies’s Brazil Initiative. Il est responsable de la section de littérature et culture brésiliennes de la Luso-Brazilian Review et l’auteur de Violent Acts: A Study of Contemporary Latin American Theater (1991), Tentative Transgressions: Homosexuality, AIDS, and the Theater in Brazil (2004), Joaquim Nabuco e Wisconsin (dir., 2010) et Performing Brazil (co-dir., à paraître en 2014).
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Antoine Acker est doctorant à l’Institut universitaire européen de Florence/Paris 3. Il termine actuellement une thèse sur la construction et la contestation d’un projet de développement mené par Volkswagen en Amazonie brésilienne (1973-1986). Historien de l’Allemagne contemporaine et du monde lusophone, il est attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle.
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Dariá Gorete Jaremtchuk est professeur à l’Université de São Paulo où elle enseigne l’histoire des arts à l’École d’arts, sciences et humanités (EACH/USP) et dans les master et doctorat d’arts visuels du Département d’arts plastiques de l’École de communications et arts (ECA/USP). Actuellement, elle est chercheuse au Conseil national de développement scientifique et technologique brésilien (CNPq). Elle est l’auteur de Anna Bella Geiger: Passagens Conceituais (C/Arte Editora et Edusp) et a co-dirigé l’ouvrage Arte e política: aproximações (Alameda Editora). Professeur invité par le CRBC avec le soutien des Relations internationales de l’EHESS.
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Vendredi 13 Juin
Maud Chirio est historienne, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Est Marne-La-Vallée (Laboratoire ACP – EA 3350) et docteure en histoire contemporaine de l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle est l’auteure de A política nos quartéis. Revoltas e protestos de oficiais na ditadura militar brasileira, publié au Brésil aux éditions Zahar (Rio de Janeiro, 2012).
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Mariana Joffily est historienne, professeure de l’Université de l’État de Santa Catarina et docteure en histoire sociale de l’Université de São Paulo. Elle est l’auteure de O socialismo na França e no Brasil durante a II Internacional Socialista (1889-1918), publié aux éditions Alameda (São Paulo, 2012) et de No centro da engrenagem. Os interrogatórios da Operação Bandeirante no DOI de São Paulo (1969-1975), Edusp/Arquivo Nacional, São Paulo/Rio de Janeiro, 2012.
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Janaína Teles est historienne, diplômée de l’Université de São Paulo (USP), spécialiste en archivistique et chercheur au département d’histoire de l’USP. Elle a obtenu son master en 2005 et son doctorat d’histoire sociale en 2011, l’un et l’autre à l’USP. Elle travaille actuellement à une recherche de post-doctorat sur l’action des avocats des victimes des persécutions politiques pendant les années 1970 au Brésil. Ses recherches portent plus généralement sur l’histoire politique et culturelle du Brésil contemporain, notamment sur les thèmes suivants : dictature militaire, appareil répressif de l’État, justice militaire, transition politique, histoire orale, morts et disparus politiques et leurs familles, prisonniers politiques, archives et dictatures en Amérique latine. Elle est l’auteur et le coordinateur de divers livres et articles sur la dictature brésilienne.
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Carla Simone Rodeghero est professeur à l’Université fédérale du Rio Grande do Sul, spécialiste de l’histoire contemporaine du Brésil. Parmi ses publications, on peut citer O diabo é vermelho: imaginário anticomunista e Igreja Católica no Rio Grande do Sul ; Capítulos da Guerra Fria: o anticomunismo brasileiro sob o olhar norte-americano ; Anistia ampla, geral e irrestrita: história de uma luta inconclusa ; Não calo: grito. Memória visual da ditadura civil-militar no Rio Grande do Sul.
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Joana Maria Pedro est docteur en histoire sociale de l’Université de São Paulo (1992), avec un post-doctorat à l’Université d´Avignon et des Pays de Vaucluse (2002). Actuellement, elle est professeur à l’Université fédérale de Santa Catarina où elle occupe aussi le poste de Pro-recteur du master et du doctorat. Parmi ses dernières publications, on peut citer : « Relações de gênero como categoria transversal na historiografia contemporânea ». Topoi – Revista de História (12, 2011, p. 270-283) et « O feminismo de « segunda onda »: corpo, prazer e trabalho » In : PINSKY, C. B. & PEDRO, J. M. (dir.). Nova História das Mulheres no Brasil (São Paulo : Contexto, 2012, p. 238-259). Professeur invité par le CRBC avec le soutien des Relations internationales de l’EHESS.
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Bryan Pitts a obtenu son PhD à Duke University (2013) et est professeur associé d’histoire de l’Amérique latine dans cette même université. À partir d’une étude des discours et des comportements de la classe politique brésilienne, il a montré comment les transformations de la culture politique des élites et de leurs attitudes envers la démocratie ont contribué de façon décisive à la fin de la dictature militaire de 1964-1985 au Brésil.
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James N. Green est professeur d’histoire et culture du Brésil à Brown University. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages ayant reçus de nombreux prix dont Apesar de vocês: a oposição à ditadura brasileira nos Estados Unidos (Companhia das Letras, 2009). Actuellement, il termine une biographie consacrée à Herbert Daniel, un ancien étudiant de médecine et combattant de la guérilla, exilé politique et activiste mobilisé autour du SIDA. Il a été président de la Brazilian Studies Association et du New England Council on Latin American Studies. Aujourd’hui, il est le directeur de la Brazil Initiative à Brown University. Co-organisateur avec M. R. Schpun du colloque international « 1964 : la dictature brésilienne et son legs », EHESS/Maison des Cultures du Monde, Paris, 11-13 juin 2014)
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Edgardo Manero est chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire Mondes américains à l’EHESS. Au croisement de la sociohistoire et de la théorie politique, ses recherches portent sur l’histoire des relations internationales ainsi que sur la pensée politique latino-américaine contemporaine. Ses principaux thèmes de recherche sont les suivants : transformations dans la pensée stratégique, conflits, violence d’État et infra-étatique, sécurité et défense en Amérique latine, politique étrangère des États-Unis en Amérique latine, tout particulièrement leur projection militaire, enjeux territoriaux et frontaliers, identités et altérités, nationalismes et populismes latino-américains.
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Marcelo Torelly est doctorant de l’Université de Brasília et boursier du Conseil national de développement scientifique et technologique brésilien (CNPq), actuellement en séjour doctoral à la Faculté de droit de l’Université d’Oxford et au Centre d’études latino-américaines de la même université. Il a été chercheur invité de l’Institute for Global Law and Policy de la Harvard Law School, coordinateur général pour la mémoire historique de la Commission de l’amnistie du ministère de la Justice au Brésil et responsable du Projet de coopération international pour la justice de transition du gouvernement fédéral brésilien et du Programme des Nations Unies pour le développement (UNDP).
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Nina Schneider est chercheur dans le cadre d’un post-doctorat Marie Curie au Zukunftskolleg de l’Université de Konstanz. Elle est docteur d’histoire de l’Université d’Essex et a été chercheur invité de l’Institute for the Study of Human Rights (ISHR) de l’Université de Columbia (2012). Elle s’intéresse aux régimes autoritaires et à leurs diverses racines, pratiques et héritages, à l’histoire des Droits de l’homme, à la complexe interrelation entre histoire et culture, à la figure de l’intellectuel engagé et à la propagande. Parmi ses publications récentes on peut citer : Brazilian Propaganda: Legitimizing an authoritarian regime (Gainesville: University Press of Florida, 2014) ; « The forgotten Voices of the militares cassados: Reconceptualising “perpetrators” and “victims” in post-1985 Brazil », Brasiliana: Journal for Brazilian studies, 2, 3 (2013) : p. 313-344 ; « Waiting for (an) “Apology”: Has Post-Authoritarian Brazil Apologized for State Repression ? », Journal of Human Rights, 13, 1 (2014). Actuellement, elle co-dirige, en collaboration avec Marcia Esparza (Directrice de l’Historical Memory Project) un volume provisoirement intitulé « Transitional Justice » and Legacies of State violence in Latin America.